La capture du carbone est-elle entre les tentacules de méduses artificielles ?

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Si le domaine de la capture du dioxyde de carbone suscite autant d’enthousiasme aujourd’hui, c’est notamment pour la grande diversité des méthodes employées dans son effort de capture des gaz nocifs.


L’une de ces techniques a récemment été dévoilée par le département d’ingénierie et science des matériaux de l’Université de Hong Kong dans la revue spécialisée Energy & Environmental Science. Il s’agit d’une nouvelle technologie houlomotrice capable de générer de l’énergie tout en réduisant le rejet de CO2.

 
  • Décrit comme une « méduse artificielle », le système s’appuie sur l’énergie mécanique des vagues pour convertir le dioxyde de carbone en carburant liquide, réduisant ainsi le rejet de CO2 dans l’air.
  • Là où d’autres dispositifs similaires transfèrent l’énergie produite vers la terre par le biais de câbles, celui-ci transforme le carbone en liquide — appelé acide formique — sur place, facile à stocker et à transporter.
  • Cette technologie est si légère qu’elle peut flotter à la surface de l’eau ou bien reposer sur les fonds marins sans nuire à la faune ou à la flore locales.
  • Les conclusions de l’équipe de chercheurs ont démontré que ces méduses permettent un meilleur rendement en termes de conversion énergétique que les méthodes actuelles.